Les Institutions militaires de la république romaine Numa Denis Fustel de Coulanges, historiographe français (1830-1889) Ce livre numérique présente «Les Institutions militaires de la république romaine», de Numa Denis Fustel de Coulanges, édité en texte intégral. Le principat s'accompagne d'une ré-aristocratisation de la société avec la mise en place des ordres sénatorial et équestre, et d'une réorganisation de l'administration héritée de la République. r/Histoire: Sous-reddit francophone concernant l'histoire, la préhistoire et la géopolitique. Ils sont ensuite chassés et les affaires de la cité, la chose publique (res publica en latin), sont confiées à ses habitants. J.-C., les plébéiens font sécession et s’installent sur la colline de l’Aventin. La vie politique de Pompéi. Ils ne jouent qu'un rôle mineur sous la République, et à la fin de la République, seuls les licteurs représentant chaque curie se réunissent. Néanmoins, peu à peu, l'édilité curule finit par s'ouvrir aux plébéiens et les deux édilités, curule et plébéienne, se confondent dès lors, leurs missions étant très proches, à ceci près que les édiles curules conservent des droits qui leur sont propres[22]. Les plébéiens nomment leurs nouveaux représentants « tribuns de la plèbe ». Les institutions républicaines permirent d’abord à la cité de se doter d’instruments efficaces de conquête. En vertu de ces différentes classifications, plusieurs historiens ont tenté d'établir une distinction entre magistratures supérieures et magistratures inférieures, certains adoptant dans le premier groupe les seuls magistratures cum ius auspiciorum maiorum, d'autres les magistratures curules. À sa mort, Marc Antoine supprime définitivement cette magistrature. Il fonctionne en obéissant à diverses restrictions d’ordre religieux. A la fin du du VIe siècle (509 avant J.-C.), les patriciens chassent de Rome le dernier roi tyrannique Tarquin le Superbe et la République Romaine est proclamée , «la res publica» qui signifie «la chose publique» et désigne tout ce qui appartient à la population romaine (populus romanus). Les consuls peuvent aussi choisir un dictateur en cas de danger immédiat pour Rome tels que les risques d'invasion ou les conflits internes qui peuvent tourner à la révolte. Les magistrats. J.-C., la paix qui en résulte est seulement temporaire, bientôt rompue par l'inévitable guerre que se livrent Marc Antoine et Octavien. Il fait vraisemblablement passer une série de réformes institutionnelles qui met fin à l’ancienne République, bien qu'il se présente comme un restaurateur des anciennes institutions. De plus, la personne du tribun est sacro-sainte (c'est-à-dire intouchable), statut établi selon la tradition par les Leges sacratae de 494 av. J.-C. tandis que César voit son mandat en Gaule rallongé de cinq ans. Leur nombre a évolué au cours des guerres de conquêtes, les charges incombant aux magistrats devenant de plus en plus lourdes : il passe de deux en 241 av. Tout signe interprété de façon défavorable provoque le report au jour faste suivant. Jules César, gouverneur en Hispanie en 61 av. Droits et pouvoirs des magistrats. Un citoyen a le droit de décider, généralement avec d'autres citoyens, des règles de vie commune des habitants de son pays (polis en grec). Les candidats, vêtus d'une toge blanchie à la craie (d'où le mot « candidat », de candidus, blanc en latin) circulent parmi les électeurs et les incitent à voter en leur faveur. Ce dernier donne sa fille, Julia, en mariage à Pompée pour consolider leur entente mais Julia meurt en couches. Les insignes du pouvoir des magistrats Le Sénat réunit les anciens magistrats. l'annnualité : afin de permettre d'empêcher des hommes puissants de prendre le pouvoir pour une longue période, mais lorsque la cité est menacée par un péril grave, les consuls élisent un dictateur qui bénéficie du pouvoir absolu pendant 6 mois. Les institutions de la république romaine se sont constituées de façon empirique au fil de l’histoire politique de Rome en un système aristocratico-démocratique dans lequel le pouvoir est partagé entre le sénat, les assemblés et les magistrats. Ils sont désignés dans les plus anciens documents romains par le terme de « consul » ou par le terme de « préteur ». Or le vote commence par les groupes de citoyens riches, au nombre de 98. En 48 av. J.-C., après avoir fait la paix avec Mithridate, Sylla retourne à Rome et reprend le contrôle de la ville par la force. Selon la tradition romaine, ils sont réunis dès la royauté romaine. Les auteurs antiques font débuter cette ère, la Royauté romaine, en 753 av. Le Sénat peut éliminer des opposants politiques en établissant des commissions judiciaires ou en usant du senatus consultum ultimum. La période qui commence avec Jules César franchissant le Rubicon en 49 av. Souvent, les préteurs occupent les fonctions de gouverneurs de provinces[21],[18]. J.-C., voit l’évolution des institutions s'accélérer. Les comices tributes sont rassemblés sur la base des tribus dont le nombre passe de vingt vers la fin du Ve siècle av. Les mesures proposées par Pompée sont finalement appliqués et César brigue le consulat de 59 av. Les édiles supervisent l'approvisionnement de Rome en eau et parfois en blé, veillent à l'entretien des temples et des édifices privés et publics, sont responsables de l'entretien et du pavement des routes, des égouts et des sources de la ville. J.-C. Elle se termine en 509 av. Lorsqu’ils sont ensemble, ces magistrats exercent l'impérium à tour de rôle, d’un accord commun. L'Etat romain officiellement est donc bien une république puisqu'il reconnaît le droit de vote à tous ses citoyens, il n'y a pas de différence entre un citoyen pauvre et un citoyen riche en ce qui concerne les droits civiques. A partir de la fondation de la République à la fin du VIe siècle av. Le Sénat. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un exemple de séquence en latin pour le niveau quatrième consacrée aux « Débuts de la République romaine » proposée par Audrey Adhémar. Il reprend certaines réformes de Sylla et procède à une nouvelle augmentation du nombre de magistrats afin de faire face aux besoins accrus en personnel administratif avec les conquêtes en Orient et en Gaule mais aussi pour permettre à ses propres partisans d'intégrer le Sénat. Chaque unité, tribu ou centurie vote à tour de rôle par ordre hiérarchique décroissant. Comme son absence va lui rendre la tâche plus difficile pour installer ses propres consuls, il promulgue plusieurs lois qui l’autorisent à nommer à l'avance tous les magistrats, ainsi que tous les consuls et tribuns. Le Sénat soccupe des affaires quotidiennes de Rome, et ses membres président les tribunaux4. J.-C. pour que soit définie par la loi une organisation partielle des magistratures, qui entérine la succession et la hiérarchisation de certaines d'entre elles[2]. Officiellement, il s’agit de « conseils » donnés aux magistrats, bien qu’en pratique, ces décrets sont souvent suivis à la lettre par les magistrats. Au début, on leur adjoint deux assistants, appelés « édiles plébéiens »[29], ensuite on leur donne le pouvoir de mettre leur veto aux actions du Sénat et d’accéder à la présidence du concile plébéien. Ils s'occupent enfin des travaux publics et adjugent les marchés publics[19]. Il fait assassiner à Rome de nombreux amis politiques de Marius et promulgue une loi qui tend à affaiblir de façon permanente le pouvoir des tribuns. Le Sénat est autant une institution religieuse qu’une institution politique : ces deux notions sont en fait intimement liées et indissociables dans l'organisation romaine antique. Comme dans d'autres pays, on appelle citoyen une personne qui a des droits politiques. Chaque magistrat romain (magistratus) est investi d’une partie plus ou moins importante du pouvoir (maior potestas) déterminant un certain rang de pouvoir. Ils sont au nombre de quatre, deux édiles curules et deux édiles plébéiens, élus tous les ans par les comices centuriates puis par les comices tributes. Ils dérivent vraisemblablement du concilium plebis mais ce dernier est généralement considéré comme juridiquement distinct. Quand les deux consuls se trouvent à l’extérieur de Rome, c'est le préteur urbain, le préteur de rang supérieur, qui gouverne la ville. J.-C. César veut s’assurer que son contrôle sur le gouvernement est incontesté. La dernière décennie de cette période voit une aggravation des problèmes financiers pour de nombreux plébéiens. J.-C., Lucius Cornelius Sulla[31], lève une armée pour combattre le roi du Pont, Mithridate. Cette nouvelle aristocratie plébéienne se fond bientôt dans l’ancienne aristocratie patricienne, créant une aristocratie combinée « patricio-plébéienne ». Bien que le tribunat ne fasse pas à proprement parler partie du cursus honorum, il est parfois considéré comme une magistrature intermédiaire entre l’édilité et la préture. Néanmoins, il n’y a pas de changements politiques important entre 287 et 133 av. J.-C. afin d'alléger les charges incombant aux consuls, notamment en prenant en main l'organisation du cens[18]. En tant qu'héritiers du pouvoir royal, ils reprennent les anciens emblèmes royaux, la chaise curule, le manteau pourpre et l'escorte de douze licteurs, les porteurs des faisceaux. Dans l'espoir de faire capituler Octavius, Tiberius Sempronius tente de retourner le peuple contre lui en bloquant toutes les fonctions gouvernementales, ce qui a pour effet de paralyser la ville entière et de provoquer plusieurs émeutes, mais Octavius reste campé sur sa position. J.-C., dans un effort des patriciens pour réaffirmer leur influence sur les différentes magistratures, ils en créent deux nouvelles : la préture et l’édilité curule[29]. Dans les deux cas, le citoyen traverse un pont en bois installé à cette occasion sur le champ de Mars et au bout de ce dernier il dépose son vote dans une urne. Il meurt peu de temps après, en 78 av. Tous les habitants d'un pays ne sont pas des citoyens. J.-C. à l'issue de la première sécession de la plèbe. Les provinces pacifiées sont destinées aux anciens préteurs, les autres aux anciens consuls. Ce site web utilise des « cookies » afin d'optimiser l'accès et améliorer votre expérience sur notre site. Le nombre de questeurs passe de vingt à quarante, les préteurs sont désormais seize et le nombre d'édiles atteint six. Sylla, outragé par sa destitution, ramène son armée en Italie et devient le premier général romain de l’histoire à marcher sur Rome[32]. En outre, chaque magistrat peut casser une décision prise par l'un de ses collègues grâce à son pouvoir d'intercessio. Ce sont les plus anciennes assemblées populaires. Mais en fait, toutes les lois sont faites pour favoriser la domination politique et économique de la nobilitas. À partir de 202 av. J.-C., le Sénat déclare que si César ne renonce pas à son imperium avant le mois de juillet de cette même année, il sera considéré comme un ennemi de la République. En temps d’urgence, après décision du sénat de recourir à cette magistrature d'exception, le dictateur est choisi par un des consuls en exercice, en principe parmi les anciens consuls. C'est donc leur opinion qui est souvent représentée, les citoyens pauvres ne votant ainsi quasiment jamais. la collégialité : le pouvoir ne peut jamais être détenu par un seul individu. Tous les genres de publications sont permis (textes … II- LES INSTITUTIONS POLITIQUES SOUS LA REPUBLIQUE ROMAINE La république romaine s’est établie dans le cadre général de la cité. Si du point de vue du peuple romain les anciens principes démocratiques semblent respectés, force est de constater qu'une seule personne détient l'ensemble des pouvoirs. J.-C. n’est pas une révolution, seul le roi est chassé, les institutions de l’époque royale restent en place. Le siècle précédent a connu d’importants succès militaires mais aussi de grandes crises économiques. Bravo tu es parfaitement en bas de la page !!!!! J.-C. Il tente de promulguer une loi qui permettrait de limiter la taille maximale des terres qu’un citoyen peut posséder[30]. Il commence par reconstituer les effectifs du Sénat, décimés par les années de guerre civile, et augmente le nombre maximal de sénateurs qui passe de 300 à 600. Le peuple manifeste au travers de ces trois types de comices sa volonté. Adalberto Giovannini, Les institutions de la République romaine des origines à la mort d'Auguste. Ils sont aussi responsables de la distribution ou vente à bas prix des rations de blé à la population. Chaque consul est accompagné de douze gardes du corps appelés licteurs. Le Sénat et les assemblées demeurent impuissants, les triumvirs maintenant les réformes de César, augmentant encore l'effectif du Sénat qui avoisine les 1 000 membres[a 3],[37]. Le 7 janvier, le Sénat, via un senatus consultum ultimum, investit Pompée des pouvoirs dictatoriaux. La continuité de ce pouvoir transmis de magistrat en magistrat est garante de la continuité de Rome et va être un des principes d'organisation de la République. Seuls les hommes libres de Rome et du Latium et âgés au minimum de 17 ans sont des citoyens romains. En fait, ces années sont les plus riches en évènements militaires de toute la République. Les effectifs du Sénat sont reconstitués et même augmentés, atteignant 800[m 2] voire 900 membres[a 2],[m 3] ou plus[36],[m 4], ce qui retire de son prestige à l’aristocratie sénatoriale et assure sa soumission. Sylla empêche ensuite les anciens tribuns de se représenter à une magistrature. J.-C., le concile plébéien ratifie la Lex Ovinia qui transfère des consuls aux censeurs le pouvoir de nommer les nouveaux sénateurs. Il s'agit désormais d'une forme de gouvernement reposant sur deux principes : Un équilibre relatif s'instaure, trois organes politiques se contrôlant mutuellement : les comices, les magistrats et le Sénat. Plusieurs conditions sont nécessaires pour avoir accès au Sénat : avoir exercé une des magistratures du cursus honorum, disposer d'une fortune foncière et avoir été choisi par les censeurs qui complètent tous les cinq ans l'album sénatorial. L'héritage : les institutions républicaines. Chaque citoyen reçoit une tablette de bois (tabella) : pour voter une loi, l'électeur reçoit une tablette « oui » (Uti Rogas = je suis pour cette loi) et une tablette « non » (Antiquo = je suis pour l'ancienne loi) et pour désigner un magistrat, il marque le nom sur la tablette. Dans ce régime, si l'équilibre politique a fortement évolué entre le début et la fin de la République, le pouvoir demeure partagé entre le peuple, qui se rassemble en assemblées, les magistrats et le Sénat[3]. J.-C. L'année suivante, Octavien retourne à Rome comme maître incontesté de l’État romain. En fin de compte, le triumvirat est renouvelé : Pompée et Crassus prennent le consulat de 55 av. Les consuls régnèrent et le peuple continua à faire les lois. A la fin de la République, ces deux catégories regroupent ceux qui possèdent moins de 1500 as. Il est assassiné au moment où il se présente à sa réélection au tribunat[30]. En 82 av. Il ne peut se réunir que dans un espace consacré (templum) comme la Curie Hostilia et avant chaque réunion, un sacrifice aux dieux est fait et les auspices sont prises afin de déterminer si c'est un jour faste ou non. L'édilité devient facultative et le tribunat plébéien exclut désormais de la carrière sénatoriale. César et Pompée, accompagnés de Crassus, forment une alliance connue sous le nom de premier triumvirat. Ces citoyens romains se divisent en deux classes : Cet équilibre des pouvoirs est symbolisé par la la célèbre devise : S.P.Q.R = Senatus PopulusQue Romanus. J.-C. Les tribuns sont élus tous les ans, au nombre de 2, puis de 4, puis de 10, par le Concile plébéien. Enfin, il fallait être né d'un père lui-même c… Toutefois, les pouvoirs qu’il s’est attribué lui-même sont finalement utilisés par ses successeurs qui sont qualifiés aujourd'hui d'empereurs. LES INSTITUTIONS MILITAIRES DE LA RÉPUBLIQUE ROMAINE Tout a été dit sur l'organisation des armées romaines, sur leur équipement et leur manière de combattre* sur leur discipline et leurs vertus militaires; mais on n'en a peut-être pas assez ob-servé ce que j'appellerai l'histoire politique, c'est-à … J.-C., une vague de corruption politique et de violence balaie Rome. Mais il finit par quitter Rome pour reprendre la guerre contre Mithridate[32] laissant le champ libre aux populares de Caius Marius et de Lucius Cornelius Cinna qui reprennent le contrôle de la ville. Aussi, le règne d’Octavien, qui prend le nom d’Auguste, considéré comme le premier empereur romain, marque la rupture définitive entre le régime républicain et une nouvelle forme de régime, le principat. Ces deux lois introduisent un nouveau point faible dans le fonctionnement des institutions, qui peut éventuellement être interprété comme l’amorce du déclin de la République et facilite l’avènement de l’Empire. Aussi, les censeurs sont choisis exclusivement parmi d'anciens consuls. C’est ainsi que naît la République romaine, en 509 avant Jésus-Christ. Les magistratures subalternes, qui forment le vigintisexvirat, permettent aux jeunes gens issus de l’ordre équestre qui ont achevé leurs années de service militaire de se préparer à l’exercice des magistratures du cursus honorum[25], la première d'entre elles étant la questure pour laquelle l'âge minimum requis est de vingt-huit ans[24]. 2. La constitution romaine peut-être divisée en trois pouvoirs : le pouvoir législatif, le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire. Ils se réunissent sur le Champ de Mars, en dehors des limites sacrées du pomerium. République romaine509 – 27 av. Le consul qui a le plus de pouvoir pour un mois donné détient les faisceaux[a 1]. Les consuls et préteurs servent à Rome pendant leur mandat annuel et commandent une armée provinciale comme gouverneurs (proconsuls ou propréteurs) pendant l’année qui suit[35]. Étant comprise la position et les pouvoirs de l'Empereur, il convient de souligner le fait que bien évidemment ce n’est pas lui qui aura décidé de la politique agricole du vicus de Outsiplus, situé en profonde Germanie Inférieure, pour la saison de l'année 67 à 68. Lisez ce Histoire et Géographie Dissertation et plus de 250 000 autres dissertation. J.-C. et se suicide en 30 av. J.-C., au gré des évènements qui ponctuent la longue lutte politique que se sont livrés les patriciens et les plébéiens, les premiers tentant de conserver leur pouvoir et les deuxièmes tentant de se faire reconnaître plus de droits, et des guerres de conquête qui amènent Rome à dominer un territoire toujours plus vaste. Sylla, témoin des conséquences violentes des réformes entreprises par les populares, est un conservateur, davantage réactionnaire que visionnaire. Les questeurs passent de douze à vingt et les préteurs de six à huit. Le pouvoir qui leur est attaché : on distingue les magistratures, La protection statutaire : les magistratures sacrosaintes (censure, tribunat de la plèbe et édilité plébéienne) qui offrent à leur titulaire une inviolabilité religieuse, et les magistratures non sacrosaintes (consulat, préture, édilité curule et questure). 0 Reviews. Afin de réduire les risques de voir un meneur ambitieux rassembler trop de pouvoirs comme l'ont fait Marius puis Cinna en monopolisant le consulat plusieurs années consécutives ou comme il a pu le faire lui-même, Sylla fait en sorte que chaque magistrat ait à attendre dix ans minimum avant de pouvoir se porter candidat à la même magistrature. Les tribuns se sentent alors redevables au Sénat. En 77 av. L’ouverture du consulat aux plébéiens leur permet implicitement l’accès à la censure ainsi qu’à la dictature. En 443 av. La signification fondamentale de la Lex Hortensia dans les faits est qu’elle retire aux patriciens toute possibilité de s’opposer aux plébéiens, ce qui entraîne que les sénateurs plébéiens ont dorénavant les mêmes droits que les sénateurs patriciens. Les proletarii (qui n'ont que des enfants) et les capite censi (qui n'ont que leur personne) sont dispensés du service militaire et des impôts directs. 30/09/2018 A la fin du du VIe siècle (509 avant J.-C.), les patriciens chassent de Rome le dernier roi tyrannique Tarquin le Superbe J.-C. Les préteurs sont élus tous les ans par les comices centuriates. J.-C., Rome n'étant plus directement menacée, la charge de dictateur n'est plus attribuée[15]. Pour éliminer tout despotisme royal après la chute du dernier roi de Rome, Tarquin le Superbe, l'imperium est confié en 509 av. Les nouveaux sénateurs sont choisis parmi les 35 tribus à raison de neuf sénateurs par tribu. Institutions et procédures politiques de la République romaine: les choix lexicaux de Cassius Dion. Au Ier siècle avant notre ère, Rome s’étend sur 3 continents après plus de 200 ans de conquêtes dans le bassin méditerranéen. Tiberius Sempronius soumet sa loi au concile plébéien mais le tribun Marcus Octavius, mis en place par le Sénat pour empêcher le projet d'aboutir, met son veto. Après 107 av. Bien que les assemblées continuent de se réunir, César choisit tous les candidats aux élections et toutes les actions à appliquer. César détient à la fois la dictature et le tribunat, mais alterne entre le consulat et le proconsulat. J.-C. avec l’effondrement de la République. Ils nomment les officiers et commandent l'armée. Les institutions de la République romaine ne sont pas toutes fondées dès l'établissement du régime républicain. Les citoyens romains élisent en effet des magistrats pour diriger Rome. Malgré l'élimination des Gracques et les revers politiques qu'ils ont subi, le Sénat sort affaibli de cette période de crise. Lors des votes pour les magistrats, les candidats sont vêtus d'une toge blanchie à la craie pour bien être reconnus. Sylla est imité par César qui s'octroie le titre à vie. La seule hiérarchisation qui soit universellement acceptée est celle du cursus honorum, qui impose l'accès aux magistratures dans un certain ordre (mais elle ne concerne pas certaines charges comme le tribunat de la plèbe). Les magistrats font respecter le droit, convoquent et président le Sé… Si l'assemblée est présidée par un consul, un dictateur ou un préteur, on parle de comices tributes. Ils jouent également un rôle judiciaire et rendent des jugements pour les crimes d'État passibles d'amende, les affaires avec accusation capitale étant renvoyées devant les comices centuriates[9]. Le tribun est un défenseur de la plèbe. Il a beaucoup de pouvoir. J.-C., Sylla abdique de la dictature et est élu consul une dernière fois avant de se retirer de la vie politique. Schwabe Verlag, Oct 21, 2015 - Philosophy - 245 pages. Il faut attendre l'arrivée au pouvoir de Sylla pour que la dictature réapparaisse mais dans des conditions bien différentes de ce qui a pu se passer au début de la République. 1- Les comitia ou comice En utilisant votre navigation sur ce site, vous acceptez des cookies. J.-C., les plébéiens font de nouveau sécession sur la colline du Janicule cette fois-ci. Sont alors créés la propréture et le proconsulat qui sont accessibles respectivement aux anciens préteurs et consuls. Les auteurs antiques et les recherches archéologiques s'accordent à dire que Rome est d'abord dirigée par des rois. Ils composent la liste des sénateurs, en notant leur nom dans un registre appelé album. Une table des mat… les patriciens et les plébéiens (populus). Le frère de Tiberius Sempronius, Caius, est élu tribun de la plèbe en 123 av. Le régime républicain s'est formé peu à peu à partir du début du Ve siècle av. Selon la tradition, la censure est instituée en 443 av. Désormais l'idée et le mot-même de royauté seront quasi tabous à Rome. 21À travers la dictature, les institutions de la République romaine ont cru pouvoir se prémunir de la tyrannie en remettant le pouvoir à un seul.Entre deux périodes d’abus, la dernière dictature « classique » en 202 avant notre ère, et celle de Sylla en 82, les Romains ont volontairement négligé cette magistrature extraordinaire, mais les dangers n’avaient pour autant pas disparu. J.-C., Pompée revient victorieux d’Asie, mais se heurte au Sénat qui refuse de ratifier les modifications apportées à l’œuvre législative de Sylla. Il modifie également l'organisation du gouvernement des dix provinces romaines. Bien que les assemblées populaires élisent toujours tous les magistrats, cette réforme en particulier affaiblit finalement leurs pouvoirs. J.-C., César obtient les pouvoirs censoriaux, qu’il utilise pour réorganiser le Sénat. Les institutions de la République romaine des origines à la mort d'Auguste. Lorsque les résultats du vote sont acquis, le magistrat organisateur proclame le nom des élus, condition obligatoire pour leur investiture. Après le viol, Lucrèce s’adresse à ses… J.-C.[10]. Les magistratures sont créées progressivement après la proclamation de la République romaine en 509 av. Download PDF. Le peuple de Rome se rassemble en assemblées législatives pour ratifier les lois et élire les magistrats3. Les consuls convoquent le peuple réuni en comices pour les décisions essentielles. J.-C., relâche les liens unissant César à Pompée. J.-C. Les lois critiques de cette période sont toujours ratifiées par le Sénat. Ils ont également un rôle prééminent concernant la gestion des finances et des travaux publics, des levées et de la répartition des contingents. Le pouvoir législatif, ou le droit de faire des lois, est proprement le pouvoir souverain. Par la suite, Sylla augmente le pouvoir des sénateurs en transférant le contrôle des tribunaux des chevaliers, qui détiennent ce contrôle depuis les réformes des Gracques, vers les sénateurs[35]. Ils participent aux pouvoirs des consuls[20] et sont chargés de la justice et peuvent suppléer les consuls dans le commandement de l'armée. La République romaine : les résumés et la fiche synthèse Rome est une république . L’histoire des institutions de la République romaine peut se diviser en plusieurs phases. Le dictateur détient les pleins pouvoirs pour six mois au maximum (typiquement : une saison de guerre), même dans les limites du pomerium[14],[15], et doit s'adjoindre un maître de cavalerie, qui est en quelque sorte son chef d'état major[16]. Une fois sa position à Rome fermement établie, César commence à se préparer pour une guerre contre les Parthes. La loi est l'expression du droit et du devoir de … Le symbole de la chaise curule : les magistratures curules (censure, consulat, préture et édilité curule) et les magistratures non curules (tribunat de la plèbe, édilité plébéienne et questure). J.-C. La source fondamentale de souveraineté (mais ce concept féodal est lui aussi anachronique pour Rome) dans cette république antique, comme pour les républiques modernes, est le populus (universi cives, somme des citoyens) (peuple)2. J.-C. et la Lex Pompeia, il faut attendre cinq ans à l'issue d'une magistrature avant d'accéder à une promagistrature. Contrairement à ce que le sens actuel du terme peut laisser penser, le dictateur romain n'exerce pas forcément son pouvoir de manière arbitraire et autoritaire. J.-C. la magistrature la plus élevée en dignité, occupant le dernier échelon du cursus honorum[18]. Bien qu'étant à l'origine une magistrature de second plan, la censure gagne peu à peu en prestige et devient, à partir de 209 av.
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